4e position

Embauche d’étudiants en soins préhospitaliers d’urgence comme répartiteurs médicaux d’urgence pour contrer la pénurie de main-d’œuvre

Comme dans plusieurs entreprises, particulièrement celles du domaine de la santé, la pénurie de main-d’œuvre a été un défi majeur pour le Centre de communication santé (CCS) d’Urgences-santé en 2022 et 2023.

Avec un marché de l’emploi diversifié et une forte reprise économique postpandémie, le recrutement des répartiteurs médicaux d’urgence (RMU) a été difficile face à l’exode des travailleurs assurant la réponse téléphonique et la répartition des demandes préhospitalières à Montréal et à Laval.

Les conséquences pour nos RMU, en première ligne de notre chaîne d’intervention préhospitalière, incluent surcharge de travail, épuisement professionnel, diminution de la qualité du travail et temps supplémentaire obligatoire. Ces effets démobilisateurs sont devenus quotidiens. Une réflexion sur l’efficacité de nos programmes d’embauche et d’intégration était devenue inévitable. Une réaction agile, malgré les contraintes budgétaires, syndicales et temporelles, était impérative pour adopter des solutions innovantes.

Un projet pilote a été lancé en décembre 2023 pour embaucher des étudiants du DEC en soins préhospitaliers d’urgence (SPU) comme RMU durant leurs études, les préparant à devenir techniciens ambulanciers paramédicaux. Ce projet vise à profiter d’un alignement naturel en sollicitant une main-d’œuvre déjà engagée dans sa carrière, contribuant à la mission du plus grand service préhospitalier d’urgence au Québec, d’abord comme RMU, puis comme paramédics.

À la suite d’un événement de recrutement, plus de 27 étudiants ont été sélectionnés par l’intermédiaire de deux cohortes d’intégration en janvier et en juin 2023. Après leur certification et leur formation de RMU, ils ont participé aux efforts du CCS pour assurer la réponse et la répartition des appels préhospitaliers d’urgence au printemps dernier.

Personne responsable :
Jean-Pierre Rouleau, gestionnaire/commandant

Contributeur :
Stéphanie Ogé, superviseure, Direction du centre de communication santé

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