Les professionnels de la Clinique santé des réfugiés de la Capitale-Nationale se sont réinventés pour aider une population souvent oubliée et d’autant plus vulnérable pendant cette pandémie. Il était nécessaire de répondre aux besoins en matière de santé et de services sociaux de la clientèle régulière de la clinique, en plus d’ouvrir les portes aux immigrants à statut précaire, c’est-à-dire les demandeurs d’asile et autres immigrants qui vivent des problématiques d’accessibilité aux soins de santé et aux services sociaux, ainsi que des délais allongés dans le traitement de leur demande d’immigration.
De plus, les craintes qui s’accumulaient en raison de l’incompréhension des nouvelles règles sanitaires qui n’étaient pas traduites dans une langue qu’ils pouvaient comprendre ont accentué certains problèmes qui nécessitaient une prise en charge. Ainsi, les professionnels de la Clinique santé des réfugiés ont aidé à faciliter l’accès au réseau de la santé en offrant des consultations ou en créant des liens avec le réseau existant lorsque cela était possible. Parallèlement, plusieurs appels de suivi ont été effectués pour rejoindre les usagers avec des interprètes afin de les renseigner sur l’évolution de la pandémie et pour évaluer leur condition globale.
En terminant, plusieurs réponses aux demandes des intervenants d’organismes communautaires et de ceux du réseau de la santé ont été complétées afin de faciliter encore une fois le lien entre les immigrants et les services nécessaires à leurs besoins.
Projet soumis par Caroline Vézina, infirmière
Autres personnes impliquées : Marie-Ève Leblanc, T.S. Andy Pelletier-Laliberté, IPS-PL Claudine Pelletier, T.S. Marc-André Proulx, infirmier Beatriz Miranda-Diaz, psychologue et coordonnatrice en interculturel Stéphanie Riani, agente administrative Julie Roussel, IPS-PL François Prévost, médecin