L’atteinte des compétences « intervenir » est compromise par le risque d’annulation récurrent des stages (par le CISSS du Bas-St-Laurent) en contexte de pandémie. Cette annulation, hors de notre contrôle, a obligé les enseignantes, à quelques heures d’avis, à créer des mesures alternatives correspondant à l’expérience vécue en stage pour les huit cours par session du programme avec stages.
L’équipe d’enseignantes du Cégep de Rivière-du-Loup a donc créé une banque de mesures compensatoires aux stages présentant des situations adaptées pour ces huit cours. Ces mesures ont permis l’atteinte de la compétence « intervenir » sans délai lors de l’annulation des stages, tout en respectant le nombre d’heures d’exposition à des situations où l’étudiant doit intervenir, comme prescrit par le ministère de l’Éducation. Spécifiquement pour nos finissants, ces derniers ont pu terminer leurs cours sans reprise de stage en fin de session. Ils ont ainsi été en mesure de faire leur entrée sur le marché du travail comme prévu et de contribuer à combler le manque d’effectifs en temps de pandémie dans le réseau de la santé.
Ce projet a permis de fournir un enseignement uniforme dans les différentes situations proposées par les activités compensatoires en comparaison avec le stage qui offre une diversité de situations réelles, mais avec une difficulté d’uniformisation.
La stratégie élaborée est actuellement utilisée dans notre programme et pourrait être réutilisée dans d’autres programmes en santé afin de poursuivre l’atteinte de compétences nécessitant l’intervention auprès de différentes clientèles. Ces activités pédagogiques peuvent être réutilisées en totalité ou en partie selon les besoins de reprises de stage même après la pandémie.
Projet soumis par Julienne Auclair et Annik Lavoie, enseignantes
Autres contributrices au projet : Nadine Santerre, Annie Roy, Geneviève Labrecque, Marie-Josée Lachance, Manon Deschênes, Sylvie Mailloux, Jovette Charest, Véronique Boucher, Christine Dionne et Sophie Caron, enseignantes